| jj30 | | Membre |  | | 17 messages postés |
|  Posté le 30-05-2006 à 11:49:35    
| PERSONNALITE DE L’AUSSIE
Le processus de socialisation revêt une
importance fondamentale, surtout durant
les trois premiers mois de l’existence du chiot.
Il consiste en premier lieu à apprendre les
règles de bonne conduite vis-à-vis des membres
de sa propre espèce.
En second lieu, la socialisation lui permet de savoir
quelles sont les créatures amicales, qu’il intégrera
comme des membres possibles de sa meute, et les
êtres hostiles, dont il aura tendance à se
méfier toute sa vie durant.
Quant aux situations et créatures auxquelles le
chiot n’aura jamais été confronté, elles
déclencheront souvent à l’âge adulte un
réflexe de crainte ou d’agressivité, voire un
comportement déviant, dû souvent, en réalité,
à une erreur d’interprétation de la part du chien.
Il est donc important que le chiot soit confronté
à des êtres humains de tous les âges (et que
ces contacts soient positifs) ainsi qu’aux autres
êtres vivants qu’il pourrait être
amené à côtoyer, des chats par exemple.
Entre la quatrième et la huitième semaine, le chiot
est généralement dépourvu de crainte et à tendance à explorer son univers et aller à la rencontre des différentes créatures qu’il rencontre.
Entre la huitième et la dixième semaine, le sentiment de peur fait souvent son apparition et il est alors particulièrement
important que les interactions avec des humains (notamment les enfants) soient les plus douces et les plus rassurantes possible.
A partir de la 14 ème semaine la période juvénile commence et dure jusqu’à la maturité sexuelle. Il est donc souhaitable de le sortir et le confronter progressivement à une variété
croissante de situations. On veillera également à l’habituer à des situations variées : promenades en ville, à la campagne, lieux publics, déplacements en voiture etc.… la règle d’or en la matière étant de veiller dans la mesure du possible à ce que toutes ces expériences soient positives et agréables pour le chien.
CARACTERE TYPE DE L’AUSSIE
Sans conteste, l’australian shepherd a l’une des personnalités les plus complètes du monde canin,
puisqu’il est à la fois assez fort de caractère, voire « dur », pour s’imposer face à un bétail récalcitrant (même le bison d’Amérique ne lui fait pas peur !) ou défendre ses maîtres et leurs biens contre les
individus mal intentionnés, assez dynamique et
athlétique pour faire son travail de berger toute
une journée durant, assez docile et calme pour
remplir les rôles de chien d’aveugle ou d’auxiliaire
des handicapés, assez doux et sensible pour être également un merveilleux chien de compagnie, voire
une véritable « nounou » pour les enfants.
L’aussie est tout sauf indépendant. Il aurait même
une nette tendance « pot de colle ». Il est sensible, affectueux, très proche de ses maîtres et cherche
à leur faire plaisir. En contrepartie, il doit participer activement à la vie de famille, pour que son développement affectif et social soit optimal.
L’AUSSIE ET LES ENFANTS
A condition d’avoir été correctement socialisé,
le berger australien est un merveilleux compagnon pour les enfants et son instinct de berger
le conduit à se comporter parfois comme
une véritable « nounou » à leur égard. Il a ainsi une tendance naturelle à les écarter d’un danger
potentiel, parfois en s’interposant entre l’enfant et la menace potentielle, voire en intervenant plus directement.
En contrepartie, il faut apprendre aux enfants à respecter le chien, à le laisser manger en paix et se reposer (surtout s’il s’agit d’un chiot), à le manipuler en douceur.
QUEL MAÎTRE POUR L’AUSSIE ?
Il faut que le maître de l’aussie ait une personnalité suffisamment affirmée (mais en aucun cas brutale),
pour bien prendre l’ascendant et ne laisser subsister aucune ambiguïté quant à la situation du chien dans
la hiérarchie familiale : celui d’un subordonné,
certes aimé, mais qui doit obéir à tous les membres
de la maisonnée.
|
|
